Dans ma tanière d’azur ancestrale, j’entends le monde à grands moteurs faire trembler mes montagnes. je l’entends avec douleur bousculer la lune et ce qui reste d’étoiles. Et je prie l’âme bienveillante solidement accrochée au dessus de mon berceau, d’enrayer ces moteurs et de ralentir la course de leurres
Il nous faut retravailler la chaussée et les petits ponts qui traversent nos silencieux vallons blasés, refleurir nos collines de mots chaleureux et de laines cousues mains
Thomas Chaline, 2016
Acrylique sur toile de lin format 65x54 cm
300€
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